Lexique

Le sifflet d’alarme : il fait partie d’un des 2 systèmes anti-débordement, avec la sonde électrique. Lorsque le mazout atteint environ 95%  de la capacité de la citerne, l’air comprimé dans le tube plongeur ne passe plus et le sifflet s’arrête. L’objectif du sifflet est d’aider à stopper le remplissage.

La jauge mécanique (avec flotteur) : une jauge permet de passer un hiver serein et de prévoir son remplissage afin de ne pas tomber en rupture de stock. La jauge mécanique ou manuelle repose sur un système simple mais efficace.

Elle est dotée d’un flotteur permettant de suivre au fur et à mesure le niveau du combustible quand il descend. Le flotteur est lui-même relié à un cadran dont l’aiguille rotative indique la quantité restante de mazout.

Le moment de la livraison de fioul est le plus délicat où il devra être vérifié que la jauge est maintenue en place. Pouvant être déplacée, décrochée ou désactivée, son rôle est toutefois d’indiquer le rajout d’une importante masse de volume.

La jauge pneumatique : elle indique en quasi permanence le niveau du contenu d’un réservoir de fioul. Il est exprimé en pourcentage (de 0 à 100) ou en quantité de fioul restant selon le type de modèles. Ces jauges pneumatiques ou électro pneumatiques sont généralement adaptées pour les réservoirs cylindriques ou rectangulaires.

Elles fonctionnent grâce à une pompe exerçant une pression sur le reste de combustible. Cette pression permettra de connaître approximativement la quantité de mazout présente.

La détection de fuite : les citernes à double paroi en sont munies en permanence. La détection est posée lors du montage, répondant aux critères d’étanchéité et de conformité de la citerne. Le système peut être visuel ou auditif, avec par exemple une alarme détectant toute descente ou changement de niveau de fluide. Une autre solution à ultrasons consiste à placer deux capteurs, un au-dessus du niveau du combustible et un en dessous.

Si la citerne n’est pas munie d’un détecteur de fuites, des techniciens agréés par le gouvernement réaliseront un test d’étanchéité. Après leur intervention, ils délivreront un certificat d’étanchéité aux usagers attestant de la vérification en bonne et due forme. La périodicité de ce test obligatoire obéit à la législation mise en place et est fonction de l’ancienneté du réservoir. Plus il est vieux, plus les intervalles entre les tests d’étanchéité seront courts.

Les 3 types de test reconnus sont ceux par ultrasons, par dépression et l’épreuve hydraulique.

Suivant les résultats du test d’étanchéité, une couleur sera attribuée :

– Verte : aucune anomalie à été constatée sur la citerne, son installation et l’ensemble de ses raccordements.

– Orange : la cuve et l’ensemble de ses conduites ne sont conformes. L’étanchéité est cependant garantie et ils devront subir quelques réparations. Un délai de 6 mois est donné pour refaire un autre contrôle.

– Rouge : Soit le réservoir soit ses tuyauteries présentent des troubles d’étanchéité. Ils ne peuvent plus être remplis ni ravitaillés.

Le numéro du certificat d’étanchéité ainsi que la plaquette de couleur sera apposée sur la conduite de remplissage.

La citerne simple paroi : afin de compenser la simple paroi du réservoir, la citerne sera soit posée sur un regard étanche, soit équipée d’un système sonore et visuel détectant les fuites.

D’autre part, un test d’étanchéité sera effectué tous les 10 ans sur les citernes nouvellement installées.

Un réservoir simple paroi peut aussi bien être en métal qu’en plastique. Il correspondra à la législation de sa région.

La citerne double paroi : cette obligation s’applique sur les citernes installées après le 24-07-08. Un double paroi en acier intérieure et extérieure caractérise les nouveaux réservoirs. L’espace délimitant les 2 parois est équipé d’un détecteur de fuites.

Toutes les citernes seront montées d’un système anti débordement, d’un système de détection de fuites et d’une plaquette de couleur.

La citerne rectangulaire : le choix d’une citerne est principalement déterminé par sa capacité et sa situation, aérienne ou enfouie. Il faudra aussi tenir compte de la superficie disponible pour sa capacité inférieure ou égale à 3000 litres. Rectangulaire ou cylindrique, peu importe sa forme. Néanmoins, le calcul du mazout restant sera d’autant plus facile avec un réservoir placé en position horizontale.

La citerne cylindrique: cette forme cylindrique est souvent choisie pour un réservoir que l’on placera en position verticale. Ainsi en tant que cylindre posé sur sa base, l’estimation du volume de combustible restant sera d’autant plus facile. Le prix du mazout peut fluctuer sur une année, connaître le volume de fioul restant dans le réservoir permet de prévoir son approvisionnement.

La citerne pvc plastique: la citerne est réalisée dans des plastiques thermodurcissables : polyester et polyéthylène. Elle est résistante aux chocs et est ignifugée : ni racines d’arbres ni bactéries ne peuvent s’y attaquer. En étant imperméable à l’eau, elle ne bougera pas en étant confrontée à des courants occasionnels.
Une citerne polyéthylène exposée en extérieur devra être garantie insensible aux rayons UV.

Le bouchon à cadenas : ce système de bouchon à cadenas offre une sécurité sans précédent à ses utilisateurs. Fiable et efficace, il empêche aux personnes mal intentionnées d’accéder au contenu du réservoir : le siphonage.

Souvent présenté en kit, il est facile à monter avec un raccord de remplissage, un bouchon de sécurité et une capsule d’étanchéité. Avec une colle forte pour métaux, il se fixe sur le tuyau de remplissage. Il vient prendre la place d’un bouchon standard déjà existant.

La tuyauterie de remplissage : les tuyaux de remplissage rejoignent les tuyaux de chauffage. Des raccords, des rallonges et des rehausses sont utilisés à cet effet. Pour le ravitaillement, il suffit de l’équiper d’un sifflet pour faciliter le remplissage. Tandis que la sortie d’aération sera munie d’un bouchon d’évent afin de compenser tout pompage avec de l’air.

Un contrôle régulier permettra de détecter les pièces usées, joints et coudes, et de les changer avant d’en arriver aux fissures et aux fuites.
Les conduites de remplissage sont facilement accessibles et font souvent l’objet d’actes malveillants. Afin de les éviter, il est recommandé d’utiliser un bouchon cadenassé.

La tuyauterie évent (évacuation d’air) : l’évent est monté sur l’extrémité de la canalisation d’aération. Il facilite la mise à l’air des citernes de stockage de combustible. Pendant et après le remplissage, sa mission est d’évacuer le gaz contenu dans le réservoir. L’air admis compensera le volume de mazout pompé ou brûlé par une installation de chauffage.

Le système d’alimentation d’une chaudière (duplex/triplex) : un duplex ou un triplex se présente en logements superposés. La superficie sur ces deux ou trois étages équivaut à une superficie minimum de 75 m2.

Dans la plupart des cas, s’agissant de constructions anciennes transformées en logements locatifs, le système de chauffage est aussi obsolète. Les courants d’air, les déperditions de chaleur et une mauvaise ventilation sont souvent le lot quotidien de ces appartements.

Et pourtant des modifications énergétiques peuvent être apportées pour réduire la facture et améliorer le confort. Il faudra résoudre les problèmes d’étanchéité et d’isolation. Une fois ces travaux réalisation, on pourra procéder à une rénovation énergétique et installer un nouveau système de chauffage.

Le manchon : ce terme technique désigne un raccord ou un coude en cuivre, en PER. Il en existe donc de toutes sortes, formes, pour différents usages : droit, souple, en T, etc.
En fait, le manchon qui nous intéresse est destiné à être raccordé à une citerne avec un joint.

Accessoire incontournable d’une plomberie étanche, les avantages du manchon résident dans le fait de se passer de soudure ou de brasure. Avec plusieurs types de configurations possibles, il permet donc de relier conduites et tubulures et donc un équipement de chauffage fiable.

La tubulure : Rarement employées seules mais plutôt en kit, les tubulures peuvent remplir plusieurs fonctions selon les situations. Soudées dans la citerne, elles font partie du système de raccordement au circuit chauffage. Elles peuvent servir à retenir et à retarder le débit du mazout, ou bien, sont raccordées aux tuyaux du détecteur de fuites. Dans ce dernier cas, il faudra fixer une tubulure d’aspiration et une autre de mesure.

La peinture anti-rouille : une couche primaire est appliquée lors de l’installation de la citerne métallique et permet d’éviter l’oxydation des parois. Simple ou double paroi, tout élément métallique doit recevoir une couche de protection afin d’empêcher leur corrosion.

Le dégazage : une citerne peut être neutralisée ou mise hors service pour plusieurs raisons. Le propriétaire souhaite faire une rénovation et changer d’énergie de chauffe. Ou bien, il souhaite installer un nouveau réservoir.

Cette intervention est une étape indispensable, après avoir préalablement vidé et nettoyé la citerne. Le technicien procédé à des opérations de ventilation et d’aspiration de vapeurs de gaz.
Après avoir procédé au curage, l’état de la citerne à mazout est soigneusement examiné. Des tests à l’explosimètre sont réalisés pour chercher d’éventuels résidus de gaz.

Le dégazage ne doit pas outrepasser un délai de réalisation de 24H. Le cas échéant, les vapeurs de gaz remontent en surface et présentent des risques d’inflammabilité. Il faudra alors recommencer le dégazage.
Une fois le dégazage effectué, un certificat est remis par le professionnel.

La mousse polyuréthane :
Certains cas de citernes nécessitent l’emploi de mousse, particulièrement quand elles sont inutilisées ou enterrées. Il s’ensuit alors des opérations de neutralisation ou d’inertage.
La neutralisation à la mousse est une des 3 solutions proposées, avec le gravier ou le béton, par une entreprise s’occupant de la neutralisation de citernes.
Un certificat d’assainissement est remis à la fin de toutes les opérations. Il atteste d’une neutralisation réalisée dans les règles de l’art.

Le traitement des déchets : c’est une obligation d’assainissement entrant dans le cadre du développement durable. Afin de ne ni encombrer ni polluer les décharges, les déchets sont traités et envoyés dans un centre de tri spécifique (plastiques, métal, etc.). Les éléments dangereux sont écartés et sont revalorisés ou incinérés.

Tous les professionnels ou industriels sont tenus de traiter leurs déchets, d’autant plus s’ils sont dangereux. Un certificat de mise en décharge est fourni au client après qu’il ait réglé la prestation.

Le centre de tri agréé : c’est une obligation d’écarter tous les déchets dangereux et de les trier par catégories après leur collecte. Le centre recueille tous les résidus de nettoyage, les découpes (les parois) et les enlèvements de citernes. Ils seront par la suite recyclés ou éliminés/enterrés. Le centre de tri les traite avec une attention particulière, afin de :

  • Ne pas impacter l’environnement et la santé de la population
  • Valoriser les objets en leur donnant une seconde vie
  • Compacter ces objets
  • Envoyer les éléments non recyclables vers des centres appropriés

Être au service de l’environnement et avoir une attitude responsable permet la sauvegarde de la planète. Agissons tous ensemble !

La cuve sur mesure : la fabrication d’un réservoir à mazout doit répondre à deux critères bien spécifiques : l’étanchéité et la conformité.

D’autre part, les normes de fabrication, d’installation et de tuyauteries sont définies par la législation, notamment pour les parois doublement protégées. Cette double paroi est obligatoire pour les cuves d’une capacité supérieure à 3000 litres et installées après le 29/11/03. Tous les éléments d’une cuve sur mesure peuvent être soudés sur place.

Pour un particulier, il s’agira de connaître sa consommation annuelle pour être ravitaillé une seule fois par an et des dépenses trop importantes d’approvisionnement.
Seul un expert compétent RW pourra délivrer un certificat de conformité pour la citerne avant sa mise en fonctionnement ou sa première utilisation. Il faudra aussi, pour cela, procéder au test d’étanchéité.

La cuve enterrée : à quelques m3 sous terre, une citerne à mazout est enfouie au lieu d’être aérienne, pour des raisons d’encombrement ou d’esthétisme. Il faut cependant savoir que 2 m2 de surface suffisent pour une citerne équivalente à 3000 litres.

Son avantage est de ne pas nécessiter de permis d’urbanisme, de revêtement protecteur contre les UV et le gel.
Pour une capacité supérieure à 3000 litres, il faudra s’en tenir à la réglementation de la région et s’il le faut introduire une demande d’exploitation à la commune.

Datant de 2011, la loi exige qu’une citerne à double paroi soit utilisée si elle doit être enterrée. Cette réglementation a comme pour objectif de réduire la pollution des sols et de limiter la fuite des hydrocarbures. Conçue plutôt en métal qu’en polyéthylène, ces citernes à double paroi sont souvent de forme cylindrique.
Par ailleurs, une cuve installée dans une fosse facile d’accès (comme dans une fosse ou une cave avec trou d’homme) est équivalente au statut d’un réservoir aérien.

La neutralisation : en termes techniques la cuve doit être inerte c’est à dire neutralisée. L’opération est nécessaire quand l’excavation est impossible à réaliser. Il faudra dans un premier temps démonter le trou d’homme. Après l’aspiration des résidus d’hydrocarbures, on passe au nettoyage des parois de la cuve avant son dégazage. La citerne est ensuite remplie de mousse polyuréthane ou de sable.

Le mur de rétention : quand on parle de cuve en béton préfabriqué, sa dénomination prête souvent à confusion. La citerne n’est pas réalisée en béton. En réalité, cette citerne cylindrique est posée à la verticale sur une chape de ciment. Entourée d’un rempart de béton comme un muret de rétention, ce dernier joue un rôle de double protection.

Par la suite, cette cuve en béton reçoit une couche de colmatage pour éviter toute fuite de mazout. Une dernière protection est appliquée à l’extérieur de la fosse de béton pour empêcher toute infiltration d’eau.